Sur
Déchronologue, je maintiens ce que j'ai dit : le livre aurait été aussi bien si les chapitres avaient respecté l'ordre chronologique. On sent un peu le complexe français : "si c'est trop simple, c'est que je me suis planté". La qualité de l'écriture et du récit suffisent, inutile d'en rajouter pour torturer le lecteur.
Et oui, j'ai lu le King sur Kennedy, j'en parlais là :
[Yep]Uchronic a écrit :

Entre les deux, il y a
11.22.63 qui a beaucoup de bons côtés mais qui laisse un petit arrière-goût d’insatisfaction.
Comme beaucoup de Stephen King, très bon au début, très bon à la fin, trop long au milieu.
Et le dénouement est un peu bâclé.
Ce que j'aime bien chez les écrivains comme Stephen King, c'est qu'ils n'hésitent pas à faire un épilogue. On n'arrête pas le récit au terme du climax, mais on raconte ce qu'il s'est passé après, ce que sont devenus les personnages.
Un tel épilogue est toujours difficile car à ce stade, la trame principale est bouclée et il faut maintenir l'intérêt du lecteur. Il y a beaucoup d'écrivains qui jettent l'éponge et préfèrent rester sur une fin en apothéose (parfois par fainéantise, parfois par choix artistique).
D'autres optent parfois pour la fin d'une intrigue secondaire, ou un retour à la case départ, ou une sorte de cliffhanger. Dans
11 22 63, King a opté pour l'explication du phénomène, mais il le fait à la fois trop rapidement et sans rendre la chose intéressante.
Dans la première nouvelle de
Hearts In Atlantis, il y a aussi un dénouement très rapide et assez obscur (probablement davantage si on a pas lu
la Tour Sombre comme moi), mais elle est suffisante.
C'est la même chose dans
Revival, le dernier, que je te conseille.
Ha ! J'ai aussi lu rapidement la nouvelle
UR du même Stephen King. Sympa, sans plus.